1. Le montage classique n’est pas forcément le plus pratique
Par montage classique, j’entends montage avec un long bout de fil (« long tail cast on »). Vous savez celui où soit il reste des kilomètres de fil à la fin qui pendouillent, ne servent à rien et s’entortillent partout tout le temps, soit on manque de laine pour former les 3 dernières mailles. En plus, il est pas DU TOUT extensible.
Un de mes montages préféré est le montage élastique aux nœuds coulants. Simple, efficace et surtout il ne nécessite pas de prévoir à l’avance la longueur de fil qu’il faut. Pour un tutoriel, direction ici.
2. TOUJOURS faire un échantillon
Je ne m’attarderai jamais assez sur le sujet. Pour les cols / châles / écharpes je veux bien le concéder, c’est peut-être un peu excessif. Pour le tout le reste, FAITES UN ÉCHANTILLON !
Ca vous évitera la mauvaise surprise du pull trop petit ou du bonnet qui pourrait aller à trois personnes en même temps.
Et si vous n’avez pas trop d’idées sur ce qu’est un échantillon, direction ici pour tout savoir sur les échantillons.
3. TOUJOURS utiliser des Life Line
Une Life Line, késako ? C’est un bout de fil que l’on passe dans les mailles à un moment du tricot où l’on est sûr de ne pas avoir d’erreurs. Une sauvegarde en quelque sorte. Si on se trompe au-dessus, il suffit de retirer les aiguilles, tirer sur le fil de la pelote jusqu’à retourner au rang de la Line Line et repasser les mailles sur les aiguilles. C’est extrêmement pratique lorsque l’on tricote de la dentelle ou que l’on teste une nouvelle technique.
Ma petite astuce en plus : utilisez du fil dentaire ! C’est un fil très solide, les boites sont en général compactes et en bonus elles incluent un petit couteau qui peut vous servir à couper vos laines en cas d’oubli de vos ciseaux à la maison. Le petit malus c’est que le fil ne glisse pas bien sur les aiguilles et le rang juste après celui où la Life Line est insérée peut être légèrement pénible à tricoter mais croyez moi, ça vaut le coup !
4. Faire un nœud pour changer de pelote n’est pas forcément la meilleure des idées.
Il doit exister autant de méthodes pour monter ses mailles que pour changer sa pelote. Et faire un nœud ne fait honnêtement pas partie de mes favorites.
A vrai dire, le joint feutré marche plutôt bien dans la plupart des cas, à condition que le fil soit feutrable. Sinon, j’utilise en général un joint à la russe. Ces deux techniques ont l’avantage de ne pas nécessiter de rentrer les fils à la fin (héhé, je savais que ça vous intéresserait, alors des tutos arrivent tout bientôt !). Dans les deux cas, le but est de fondre les fins de fils l’un dans l’autre pour qu’il ne fasse plus qu’un seul. Cela créé un fil un petit peu plus épais sur quelques mailles mais au final c’est presque totalement invisible (tellement que la dernière fois j’ai passé 10 minutes à chercher le mien).
5. Le rang envers peut vous mettre la tête à l’envers.
La première fois que j’ai remarqué ça je n’y ais pas cru. Après j’ai farfouillé un peu Ravelry, le Internet et surtout Techknitting et effectivement, le rang envers peut être plus lâche. Pourquoi ? Comme le fil n’est pas entouré de la même manière que sur l’endroit, cela mène à une tension différente. Tout simplement mais pas moins énervant pour autant.
Il n’y a pas de réelle solution à ce problème mais quelques petites astuces qui peuvent permettre de réduire l’effet visible. Je ne citerai ici que le tricot en rond (a.k.a. l’amour de ma vie) ou l’utilisation d’une aiguille un numéro en dessous pour le côté envers mais vous trouverez tous les détails sur le blog de Techknitting (en anglais).
6. Le numéro de bain est important, même sur les laines teintes industriellement.
Hmm. Vous connaissez l’histoire de la fille qui décide que le numéro de bain n’est pas important et qui se retrouve avec une méga démarcation en plein milieu de son tricot, qui du coup défais tout, rajoute une couleur pour trancher et planquer la chose et qui finalement n’aime pas vu qu’elle voulait un truc uni et défais tout et planque les pelotes au fin fond du placard ? Moi si >.<
Bref, vérifiez les numéros de bain !
7. Beaucoup d’erreurs sont réparables sans défaire plusieurs rangs, juste en lâchant et remontant une maille.
Cela peut paraître intimidant la première fois. Mais c’est ma technique de chirurgie du tricot préférée.
Je vous prépare un tutoriel en vidéo (hiii ! Oui oui vous avez bien lu, en vidéo !) tout bientôt mais en attendant, allez faire un tour chez Techknitter, les illustrations parlent assez d’elle-même (je suis une fan girl démasquée je crois).
8. Tous les pulls ou écharpes du commerce vous paraissent faisables.
Cela devait faire deux ans que je tricotais quand je me suis surprise dans un magasin à regarder/prendre en photo/noter le diagramme d’un point utilisé sur un pull. Il était chouette, très chouette même. Mais je n’avais aucune envie de l’acheter mais cela me démangeais les doigts de le tricoter par contre. Et je crois que je n’ai acheté que un ou deux pulls depuis. Aucune écharpe. Aucun bonnet. Aucun col. Globalement, si vous me voyais un jour et que j’ai quelque chose en laine sur le dos, à moins d’avoir des mailles très fine, c’est moi qui l’aurait tricoté.
9. La laine ça prend de la place. Beaucoup de place.
Je ne ferai pas d’autre commentaire.
10. Et évidemment, tout ce qu’il se passe au tricothé reste au tricothé 😀
Images : Pinterest
1 comment
Que c’est vrai …. bonne journée. Agnès